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Ed ecco qui la recensione:

Agora de Québec, 19h30, toujours 30 degré à l’extérieur, 40 degré même avec le facteur humidex. Seule une petite brise venant du fleuve permet de tolérer cette chaleur extrême. La température n’a tout de même pas empêché la foule nombreuse de faire le line up sous un soleil de plomb durant tout l’après-midi. La bière coule à flots pour désaltérer tout ce beau monde qui ont patiemment attendu l’ouverture des portes. Plusieurs cris montent de la foule lorsqu’un drapeau du Québec avec l’inscription du band vedette de la soirée est hissé à bout de bras dans le parterre, en plus de ce faire filmé pour un beau ti vidéo souvenir par les caméramans des groupes.

La soirée débute avec le groupe américain Halestorm. Quelques réglages de son sont rapidement contrôlés après l’apparition du quatuor sur les planches. En effet, le base drum dans les deux premières chansons est définitivement trop fort. Au point où l’on entend à peine les guitares et la chanteuse. À ce rythme, tout le monde aurait souffert d’arythmie cardiaque ! Le tout rentre dans l’ordre juste à temps pour une première ballade qui nous permet d’apprécier la magnifique voix de Lzzy. Le groupe occupe bien toute la scène, décorée uniquement d’une immense toile de fond à leur effigie, tout au long de leur courte performance de 45 minutes. De plus, le duo frère et sœur Hale est bien déterminé à motiver la foule déjà en très grande forme.

La soirée s’enchaine ensuite avec la très attendue formation Avenged Sevenfold. En effet, avec une deuxième présence à Québec en moins d’un an (le groupe a offert une prestation le 14 juillet 2011 dans le cadre de la 44e édition du Festival d’été de Québec), la barre était haute pour faire mieux que la solide performance de l’an dernier. Après quelques applaudissements lorsque la superbe toile de fond fût hissée dans les hauteurs du stage pendant les préparatifs, le groupe fût réellement accueilli par des acclamations monstres par une foule entièrement debout lorsque les lumières se font finalement éteintes. Le band enchaine back to back Nightmare et Beast and the Harlot accompagné durant les refrains par le public, avant de s’adresser à celui-ci. La formation américaine apprécie fortement l’accueil qui lui a été réservé malgré la chaleur accablante et apprécie énormément leur séjour dans la Capitale. Le spectacle se poursuit toujours sous les chants de la foule pendant que de nombreux jeux de lumières, effets pyrotechniques sur scène ainsi que des feux d’artifices viennent agrémenter la solide performance du quintet et du jeune homme du public invité à chanter Second Heartbeat avec eux. C’est sous une émotion apparente qu’un changement de rythme dans le spectacle, et de toile de fond à l’effigie de Jimmy Sullivan, suit la magnifique chanson So Far Away, dédié à la mémoire de l’ancien membre de la formation malheureusement décédé. Une marée de lumière de briquets et de téléphones cellulaires accompagne le tout, permettant ainsi un moment de recueillement pour chacun. Un autre changement de rythme dans la soirée s’effectue avec les chansons Chapter Four et Bat Country alors que le parterre s’anime enfin d’un petit mush pit. Une dernière toile de fond représentant un manoir hanté est hissée dans les hauteurs pour le reste de la prestation pendant Little Piece of Heaven. Ce sera littéralement sous un tonnerre assez impressionnant de tambourinements sur les bancs que le rappel sera fortement demandé par le public criant et scandant le nom de la formation. Une pluie de feux d’artifices ainsi que les pièces Fiction et Unholy Confessions viennent donc clore la soirée endiablée qui nous a été offerte par le band. L’énergie que le public a su leur transmettre nous a été rendu de façon impeccable par les membres du groupe, visiblement ravis de leur soirée.

Définitivement, la performance d’Avenged Sevenfold de l’été dernier aura été de la petite bière comparativement à celle auquel nous avons pu assister ce soir. Les membres ont su nous faire oublier la chaleur intense et ont sans contredit conquis le cœur du public encore une fois. Québec compte sans nul doute comme la ville chouchou du band. Ceux et celles qui n’ont toujours pas eu la chance de les voir live devront définitivement rajouter ce band à leur « to do list ». Dans mon cas, je double check 😛

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Giulia